L’Australie impose des sanctions à des personnalités russes et iraniennes / Photo: Reuters (Reuters)

La ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, a déclaré, samedi, dans un communiqué, que les sanctions avaient été imposées à 13 personnalités et à deux entreprises pour "violations et abus flagrants des droits de l'homme".

Les sanctions visaient les forces Bassidj, affiliées aux Gardiens de la révolution iraniens, et 6 individus qui ont participé à la répression des manifestations provoquées par le meurtre de la jeune femme, Mahsa Amini, selon l'Australian Broadcasting Corporation (Société de radiodiffusion australienne).

Depuis le 16 septembre dernier, les manifestations se poursuivent dans plusieurs villes d'Iran, suite au décès de Mahsa Amini, une jeune femme de 22 ans, 3 jours après son arrestation par la "police des mœurs", dont l’une des activités est de surveiller le code vestimentaire des femmes.

L'incident a suscité une vague de colère publique dans les cercles politiques et médiatiques en Iran, sur fond de récits contradictoires autour des circonstances de la mort de la jeune femme.

La liste des sanctions inclut également plusieurs citoyens russes impliqués dans l'affaire de l'empoisonnement du dissident russe Alexeï Navalny.

Des sanctions financières ont également été imposées à 3 citoyens iraniens et à une entité pour avoir doté la Russie de drones, à des fins d’utilisation dans le conflit en Ukraine.

Les sanctions imposées aux personnes concernées consistent en un gel des avoirs. Ces personnes sont en outre frappées d'une interdiction de voyager qui les empêche d'entrer sur le territoire australien.

Selon les médias russes, les autorités australiennes ont imposé des sanctions à 7 citoyens russes, accusés d'avoir participé à la tentative d'assassinat de Navalny.

En 2020, le gouvernement allemand a annoncé qu’Alexeï Navalny, chef de file de l'opposition russe, avait été empoisonné par un agent neurotoxique, le Novichok.

Navalny a été arrêté en janvier 2021, à son retour en Russie et condamné à deux ans et demi de prison, dans le cadre d’une affaire d'escroquerie remontant à l’année 2014.

AA