Le document prévoit la création d’une industrie de défense, inexistante depuis l’indépendance de la RDC en 1960. La politique de défense prévoit que des militaires retraités doivent constituer une armée de réservistes.
« Nous avons pensé qu’il est temps d’instaurer une école de cadets pour nos vocations militaires, un service militaire sera obligatoire pour notre jeunesse notamment ceux qui terminent les humanités », a déclaré le ministre congolais de la Défense Gilbert Kabanda.
« Nous avons pensé qu’il faut instaurer un système de service militaire contractuel pour certains cadres techniques scientifiques qui seraient affectés dans nos laboratoires de recherche avec un contrat de 5 ans, de 10 ans comme cela se fait dans certains pays », a-t-il ajouté.
Les forces armées de la RDC comptent théoriquement 150 000 hommes pour une population de 100 millions d’habitants.
Le ministre a estimé qu’il faudrait au moins 500 000 hommes pour former une armée dissuasive. « Cette dissuasion est fondée par le fait que le Congo – Kinshasa a du miel, de l’or et d’autres richesses. Si ce miel n’est pas protégé d’une certaine façon, même quelqu’un qui n’a pas vraiment envie de nuire au Congo pourra malgré tout être tenté », a-t-il ajouté.
Le plan prévoit que l’armée soit également dotée d’un système contre la cybercriminalité et la criminalité transfrontalière.
Les autorités comptent sur la loi de programmation militaire qui prévoit environ 1 milliard de dollars par an pour le secteur de la défense dès 2023.