20H20 GMT - Les Socialistes prêts à gouverner
Le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure, a expliqué sur BFMTV que “dans la vie politique, il y a une moralité simple, on respecte le vote des électeurs. Il y avait une coalition qui est arrivée en tête. Je suis pour que nous puissions demain aller aux affaires, gouverner”.
Les Socialistes sont donc prêts à gouverner, "100% des Socialistes sont prêts à gouverner, les Français ont trop souffert."
Le Premier secrétaire souligne sa différence avec LFI qui souhaite bloquer les institutions pour conduire Emmanuel Macron au départ.
20H00 GMT - Macron s'adresse aux Français
Un communiqué de l'Elysée indique que le président de la République s'adressera aux Français jeudi à 20h00.
19H50 GMT - Le Pen ne demande pas la démission de Macron
La cheffe de l'extrême droite française Marine Le Pen indique sur TF1 qu'"Emmanuel Macron est le grand responsable de la situation actuelle".
"Je ne demande pas la démission d'Emmanuel Macron", assure-t-elle, mais elle juge que la "pression" sur le président risque d'être "de plus en plus forte".
19H45 GMT - Macron promet de nommer un nouveau Premier ministre dans les prochaines 24 heures
Le président de la République, Emmanuel Macron, vient de rentrer d'Arabie Saoudite. Il a promis de nommer un nouveau Premier ministre dans les 24h.
Les noms de Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre socialiste et François Bayrou, président du MoDem (mouvement démocrate) circulent déjà.
19H40 GMT - Mathilde Panot demande à Macron de s’en aller
Mathilde Panot, présidente du groupe NFP s’est exprimée après le succès de leur motion de censure qui a fait tomber le gouvernement Barnier.
Elle a demandé au président français Emmanuel Macron “celui qui a perdu trois fois dans les urnes” de s’en aller, et repropose Lucie Castet comme Premier ministre
19H30 GMT - Le gouvernement Barnier tombe
Yaël Braun-Pivet, la présidente du Parlement annonce le résultat du vote sur la motion de censure du NFP : 331 voix pour la motion de censure. Le gouvernement Barnier tombe.
Le Premier ministre doit ce soir rencontrer le président de la République pour lui présenter sa démission.
18H40 - Le vote commence
La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a mis au vote la motion de censure du Nouveau Front populaire contre le gouvernement Barnier. Le vote devrait durer 45mn environ.
18H30 GMT - Le Premier ministre, Michel Barnier, monte à la tribune
Le Premier ministre, Michel Barnier, est monté à la tribune pour prendre la parole et a demandé moins de bruit et plus de respect.
"J’ai engagé la responsabilité de mon gouvernement sur le budget de la sécurité sociale, après des journées d'écoute et de consultations", a-t-il dit, avant d’énumérer les ajouts qu’il a acceptés: abandon du déremboursement de médicaments, abandon d’une hausse de taxe sur l'électricité…
Michel Barnier met en garde les députés sur les conséquences qui suivront une chute du gouvernement en décembre. “Ce que je dis avec gravité devant vous, cette motion de censure rendra tout plus grave et plus difficile”.
Applaudi, Michel Barnier remercie les membres de son gouvernement, et ceux qui l’ont soutenu. Il cite enfin Pierre Mendès France, ancien Premier ministre français: “ne jamais sacrifier l’avenir au présent!” et recommande aux députés d’avoir cette phrase en tête lors de leur vote.
Si le gouvernement tombe, prévient-il, il n’y aura pas de vote de budget avant la fin de l’année comme c’est obligatoire, c'est le budget de l’année dernière qui s’applique et il le rappelle encore une fois 18 millions de Français paieront plus d’impôts de ce fait.
Ce budget répond à l’urgence de la situation de la France, se défend le chef du gouvernement. “3200 milliards de dettes, 60 milliards d’intérêt, voilà la réalité ! Elle ne disparaîtra pas par l’enchantement d’une motion de censure. Elle se rappellera à tout gouvernement quel qu'il soit”.
Il tacle au passage la présidente du groupe RN. "Madame Le Pen nous n’avons pas la même idée de la souveraineté".
Michel Barnier quitte la tribune sous les applaudissements des députés du socle commun. Il part sur ces mots, "Vous voilà rendus à ce moment de vérité; Je ressens comme un honneur d’avoir été pendant trois mois le Premier ministre des Français."
17H40 GMT - Attal soutient Barnier
Gabriel Attal, président du groupe Ensemble pour la République est monté à la tribune pour dire que son groupe soutiendra le gouvernement Barnier.
Sous les huées des députés il a livré un discours très offensif. “L'heure est venue de dire quelle France vous voulez! J’en appelle à ceux qui aiment la France.”
"Votre seule constance c'est l'irresponsabilité à tous les étages, (...) les députés de mon groupe ne font pas tomber un gouvernement à la première contrariété. (...) "Nous ne serons jamais dans le camp du désordre des Mélenchonistes et des Lepénistes."
17H30 GMT - Le Pen : "Le gouvernement Barnier doit chuter"
La cheffe de l'extrême droite française Marine Le Pen a estimé que le gouvernement du Premier ministre Michel Barnier devait chuter car il perpétue "les choix technocratiques" du président Macron, élu en 2017 et réélu en 2022.
"La censure est la conséquence non seulement des manœuvres électorales, des élections législatives qui ont privé la France d'une majorité de gouvernement, mais également du chantage de votre propre minorité qui vous a interdit de trouver les voies de passage avec vos oppositions", a cinglé Marine Le Pen, "la politique du pire serait de ne pas censurer un tel budget, un tel gouvernement, un tel effondrement".
Avant Mme Le Pen, Eric Coquerel avait, au nom des élus de gauche du Nouveau Front Populaire (NFP), appelé pour sa part à "sonner le glas d'un mandat: celui du président" Macron.
Lors de son intervention à la tribune de l'Assemblée nationale, Coquerel a défendu la motion de censure déposée par son groupe. "Nous faisons aujourd'hui l'histoire", a-t-il estimé.
17H00 GMT - Un vote attendu
Un vote est attendu à 19H00 heure locale, mais le suspense paraît limité : les blocs de la gauche et du parti d'extrême droite Rassemblement national, qui appellent à censurer le gouvernement, réunissent largement plus que la majorité des voix nécessaires.