La marine américaine a annoncé ce mardi que le porte-avions USS Gerald R. Ford allait regagner sa base aux États-Unis, après des mois passés en Méditerranée pour dissuader toute menace contre Israël à la suite de l’attaque menée par le Hamas.
La sixième flotte américaine (commandement naval basé en Europe et responsable des navires naviguant en Méditerranée), a déclaré dans un communiqué publié sur son site Internet que le porte-avions "quittera la région dans les prochains jours".
Le communiqué a expliqué que des ordres avaient été donnés au porte-avions pour "se diriger vers la Méditerranée orientale afin de contribuer à la dissuasion régionale et à la préservation de la posture défensive".
"Le porte-avions retournera à son port principal comme prévu pour préparer les futurs déploiements. Le ministère de la Défense évalue constamment la situation à l’échelle mondiale et maintiendra de larges capacités à la fois en Méditerranée et au Moyen-Orient. Nous coopérons avec nos alliés et partenaires pour renforcer la sécurité maritime dans la région, et le ministère de la Défense continuera à œuvrer pour dissuader tout État ou entité non gouvernementale d’intensifier cette crise en dehors de Gaza", lit-on de même source.
Ford et les navires de guerre qui l'accompagnent seront remplacés par les navires qui se trouvaient en mer Rouge et qui ont traversé la Méditerranée orientale au cours des derniers jours.
Les États-Unis ont envoyé Ford en Méditerranée orientale pour qu’il se trouve à courte distance d’Israël, au lendemain des événements du 7 octobre.
"Ford" est resté dans la région pendant trois mois, tandis que les navires de guerre qui l'accompagnaient ont navigué vers la mer Rouge, où ils ont intercepté à plusieurs reprises des missiles balistiques et des attaques de drones lancées par le groupe yéménite Houthi contre des navires "associés à Israël", en solidarité avec la Bande de Gaza, en proie à une guerre israélienne dévastatrice depuis le 7 octobre dernier.