Ukraine: voyage secret du chef de la CIA / Photo: AP (AP)

Ce voyage, qui n'a pas été rendu public au moment où il a été effectué, s'est déroulé alors que les forces ukrainiennes poursuivent leur contre-offensive lancée en juin dans l'Est et le Sud du pays contre les forces russes.

A cette occasion, M. Burns a réaffirmé "l'engagement américain à partager des renseignements pour aider l'Ukraine à se défendre contre l'agression russe", a déclaré le responsable américain sous couvert de l'anonymat.

Selon le quotidien américain The Washington Post, premier à faire état de ce voyage, les dirigeants ukrainiens ont présenté des plans pour reprendre des territoires occupés par les forces russes et entamer des négociations de cessez-le-feu d'ici la fin de l'année.

Le voyage s'est déroulé en juin, ajoute le journal.

Selon le responsable américain, M. Burns "a voyagé en Ukraine comme il le fait régulièrement depuis le début voilà plus d'un an de l'agression récente de la Russie".

Le voyage a eu lieu avant la rébellion de 24 heures conduite le 24 juin par le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a précisé le responsable. Cette mutinerie, perçue comme la pire menace à l'autorité du Kremlin depuis des décennies, "n'a pas été un sujet de discussion", a-t-il affirmé.

Les Etats-Unis ont tenté de signifier clairement à la Russie qu'ils n'avaient joué aucun rôle dans la rébellion.

La plupart des grands médias américains rapportaient vendredi que M. Burns avait téléphoné après cette rébellion au patron des renseignements extérieurs russes (SVR), Sergueï Narychkine, pour lui assurer que les Etats-Unis n'étaient pas impliqués.

Le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valery Zaloujny, a déclaré dans un entretien publié vendredi par le Washington Post, que le manque d'armement, notamment d'avions de combat, limitait la contre-offensive ukrainienne.

Mardi, les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle aide de 500 millions de dollars pour soutenir la contre-offensive, comprenant notamment des munitions pour les défenses antiaériennes et des véhicules blindés.

AFP