Louant le "sang-froid", "la mesure" et "l'expérience" du chef de l'Etat, qu'il a soutenu pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy dit souhaiter, dans Le Journal du Dimanche, "que la matrice politique du président se rapproche davantage de la matrice du pays telle que je la ressens".
"J’observe qu’il peut parfois avoir la tentation de s’arrêter au milieu du gué. Ce sont les inconvénients du 'en même temps'", relève-t-il.
"Je n’ai jamais été de gauche. Et ce n’est faire injure à personne que de rappeler que le président Macron vient de la gauche. J’aimerais parfois qu’il franchisse le Rubicon de façon plus franche, car la France est aujourd’hui majoritairement du côté du parti de l’autorité, de la fermeté, de la liberté", déclare Nicolas Sarkozy.
"Appelez cela centre droit, centre, droite républicaine, peu importe : l’axe stratégique du pays se trouve clairement là."