L’UE a indiqué tenir les putschistes ayant pris le pouvoir au Niger pour responsables "de toute attaque à l’encontre de civils, et de personnel ou installation diplomatiques", après que des manifestants ont ciblé l’ambassade de France à Niamey.
L'UE "appuiera rapidement et résolument" les décisions de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui a ordonné dimanche un blocus économique du Niger, a ajouté le chef de la diplomatie des Vingt-Sept, Josep Borrell, dans un communiqué.
Le Kremlin a appelé de son côté "toutes les parties à la retenue" au Niger et à un retour à la légalité, après un coup d'Etat la semaine dernière.
"Ce qui se passe là-bas suscite une sérieuse préoccupation", a dit le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov lors de son point se presse quotidien.
"Nous appelons à un rétablissement au plus vite de la légalité dans le pays, à la retenue de toutes les parties afin d'éviter d'en arriver à des pertes humaines", a-t-il ajouté.
Les pays d'Afrique de l'Ouest ont fixé dimanche un ultimatum d'une semaine à la junte putschiste au Niger afin qu'elle rétablisse l'ordre constitutionnel, affirmant ne pas exclure un "recours à la force" et ordonnant un blocus économique.
Entre outre, les tensions étaient vives entre la junte et la France, les militaires nigériens qui ont renversé le président élu Mohamed Bazoum accusant Paris lundi de vouloir "intervenir militairement" pour le rétablir dans ses fonctions.
La France a menacé dimanche de répliquer "de manière immédiate et intraitable" à toute attaque contre ses ressortissants et ses intérêts au Niger, où des milliers de manifestants favorables au putsch militaire ont attaqué son ambassade.