Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a déclaré qu'un drone a été détruit par les défenses aériennes alors qu'il s'approchait de la ville dimanche, tandis que l'un des aéroports de la capitale a suspendu ses vols.
Le ministère russe de la Défense a affirmé séparément que le drone ukrainien avait été abattu au-dessus du district de Podolsk, dans la région de Moscou, au sud de la capitale.
Sobyanin a écrit sur l'application de messagerie Telegram que le drone s'est approché de Moscou vers 11 heures (0800 GMT). La Russie a accusé l'Ukraine de deux attaques de drones sur sa capitale la semaine dernière qui ont endommagé un gratte-ciel dans le quartier de Moskva Citi.
Dimanche, l'aéroport de Vnukovo a annoncé qu'il suspendait ses vols "pour des raisons indépendantes de notre volonté".
D’un autre côté, les forces aériennes ukrainiennes ont annoncé avoir abattu dans la nuit de samedi à dimanche 30 des 40 missiles de croisière et la totalité des drones Shahed lancés par la Russie.
"Trente missiles de croisière et 27 drones ont été détruits", ont-elles annoncé sur Telegram, ajoutant que la Russie avait également utilisé trois missiles hypersoniques Kinzhal, sans préciser s'ils avaient été détruits ou non.
Le chef de l'administration de la région, Sergiy Tyurin, a indiqué que l'attaque avait notamment atteint un entrepôt de déchets de maïs, provoquant un incendie qui a détruit le bâtiment et touché plus de 1.400 m² avant qu'on ne réussisse à l'éteindre. Un employé a été blessé dans l'incendie.
L’Ukraine a également accusé la Russie d’avoir bombardé dans la nuit un centre de transfusion sanguine dans l'est du pays, faisant plusieurs morts et des blessés.
Depuis l’Arabie saoudite où il effectue une visite, le président Volodymyr Zelensky a affirmé que samedi soir Moscou a lancé une bombe contre un centre de transfusion sanguine et que des missiles ont frappé un important constructeur aéronautique.
Le centre de transfusion sanguine bombardé se trouve à Koupiansk, dans la région de Kharkiv (est).
Le président Zelensky a dénoncé l'attaque contre le centre de transfusion sanguine comme un "crime de guerre", parlant des Russes comme "de bêtes qui détruisent tout ce qui permet simplement de vivre".