"De facto, aujourd'hui, des civils sont bombardés. Ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués. Il n'y a aucune justification et aucune légitimité à cela. Nous exhortons donc Israël à arrêter", a souligné le président français.
Cette "réaction (...) parce qu'elle est menée par une démocratie, doit être conforme aux règles internationales de la guerre et au droit international humanitaire", a dit le président français.
Interrogé sur une éventuelle violation du droit international par Israël, Emmanuel Macron a souligné qu'il n'était "pas un juge", mais "un chef d'Etat".
Il s'est aussi dit inquiet que le "bombardement massif" de Gaza crée du "ressentiment" dans la région.
Cet entretien intervient au lendemain d'une "conférence humanitaire" organisée jeudi à Paris à l'initiative du président français au cours de laquelle il a appelé à "œuvrer à un cessez-le-feu".
"Il n'y a pas d'autre solution qu'une pause humanitaire d'abord" pour aller à un "cessez-le-feu, qui permettra de protéger tous les civils qui n'ont rien à voir avec les terroristes", a-t-il insisté vendredi.
"Il est impossible d'expliquer que nous voulons lutter contre le terrorisme en tuant des innocents", a encore souligné le président français.
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé que 11.078 personnes, dont 4.506 enfants, ont été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre.
Côté israélien, 1.200 personnes, selon un nouveau bilan officiel revu à la baisse vendredi, ont péri depuis le début de la guerre.
