Le président français avait accueilli Benjamin Netanyahu à Paris pour la dernière fois en février 2023. Il s’était lui-même rendu à Tel Aviv le 24 octobre 2024, alors que l’offensive violente menée par Israël à Gaza était en cours. (Others)

Macron s’est fendu d’un tweet sur X pour lancer cet appel et réitérer le soutien de la France aux initiatives de médiation en cours, notamment celles des États-Unis, de l'Égypte et du Qatar, chargés de trouver une issue diplomatique au conflit.

"Il faut que la guerre à Gaza s'arrête. Tous doivent l'entendre. C'est crucial pour les Gazaouis, pour les otages, pour la stabilité de la région aujourd'hui en jeu. Plein soutien de la France aux médiateurs américains, égyptiens et qatariens", a-t-il écrit sur X (anciennement Twitter).

Cet appel n'a pas tardé à susciter des réactions, notamment de l'opposition française. Thomas Portes, député La France Insoumise (LFI), a répondu vivement en accusant Emmanuel Macron de complicité dans ce qu'il qualifie de "génocide" à Gaza.

Portes a reproché au chef d'État français de ne pas avoir imposé un embargo sur les armes et des sanctions économiques et diplomatiques contre Israël.

"Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide dont vous êtes le premier complice", a déclaré Portes, critiquant également Macron pour avoir accueilli le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, en France.

Le président français avait accueilli Benjamin Netanyahu à Paris pour la dernière fois en février 2023. Il s’était lui-même rendu à Tel Aviv le 24 octobre 2024, alors que l’offensive violente menée par Israël à Gaza était en cours.

"Honte à vous", a conclu Portes, exprimant son indignation face à la politique actuelle du Gouvernement français concernant la guerre d'Israël contre Gaza.

Les bombardements israéliens sur la bande de Gaza se poursuivent depuis 10 mois. Près de 40.000 Palestiniens, essentiellement des enfants et des femmes, ont été tués dans la guerre menée par Israël, et plus de 80.000 ont été blessés, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza.

Cette guerre se poursuit dans un contexte d'énormes destructions et de famine qui a déjà coûté la vie à un grand nombre d'enfants et personnes âgées, au mépris d’une résolution de l'ONU exigeant la fin immédiate des hostilités et des décisions de la Cour internationale de Justice (CIJ) lui ordonnant de prendre des mesures pour prévenir un "génocide" et "améliorer la situation humanitaire" dans la bande de Gaza.

TRT Français et agences