Ce soir a lieu un débat sur TF1 entre trois représentants de listes différentes. Seront face à face Manuel Bompard pour le nouveau Front populaire, Gabriel Attal, pour la majorité présidentielle et Jordan Bardella pour le Rassemblement national. Les Républicains n’ont pas été conviés. Le parti a donc saisi le juge du référé-liberté du Conseil d’État pour “enjoindre de mettre, sans délai, en demeure la chaîne TF1 d’inviter un représentant du parti Les Républicains à participer au débat du 25 juin. L’audience est prévue ce mardi, a indiqué à l’AFP une source de LR. Ils rappellent avoir obtenu 61 députés lors des législatives en 2022 et 7,2% aux récentes élections européennes, on pourrait y ajouter leur majorité au Sénat.
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Peut-être que les scissions au sein du parti ont joué dans la décision de la chaîne de télévision de ne pas les inviter. Pour ces élections législatives, les Républicains sont dispersés en deux groupes, certains ont rejoint le RN, d’autres ont choisi de rester sous la bannière Les Républicains .
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Macron parle guerre civile
De son côté, Emmanuel Macron qui n’est pas candidat continue à vouloir peser dans la campagne. Après sa lettre aux Français de dimanche, il s’est exprimé dans le podcast “Génération Dot-it Yourself”. Le président de la République tape sur le Rassemblement national et de La France insoumise. Il dramatise à outrance et prévient qu’une victoire du Front populaire ou du RN mènera à la guerre civile, ni plus ni moins.
S'il admet que le vote RN et le vote La France insoumise sont nourris par les problèmes, les angoisses et les peurs des Français qui n’ont pas été traités, Macron souligne que le RN divise les gens en les traitant selon leur religion et leur origine. La France insoumise fait de même en nourrissant une forme de communautarisme, selon le président.
Le chef d’Etat continue donc son discours alarmiste et négatif vis-à-vis des extrêmes avec un message en arrière-plan, “c’est moi ou le chaos”. Mais les sondages lui restent défavorables, son parti Ensemble arrive en troisième position à chaque consultation des électeurs.