Le candidat réformateur iranien Masoud Pezeshkian s'exprime lors de son meeting pour les 14e élections présidentielles à Téhéran, Iran, le 3 juillet 2024. Photo : AA (Others)

Pezeshkian a recueilli 16 384 403 voix sur les 30 530 157 électeurs qui ont participé au vote, Jalili a, quant à lui, recueilli 13 538 179 au second tour, où le taux de participation était relativement élevé.

Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes vendredi à 8 heures du matin, heure locale, dans tout le pays et le vote a été prolongé à trois reprises jusqu’à minuit, avec plus de 30 millions de personnes qui se sont déplacées pour déposer leurs voix.

Le taux de participation au second tour de l’élection présidentielle s’est élevé à plus de 50%, un taux nettement supérieur à celui du premier tour qui était de 40% et à celui de l'élection présidentielle de 2021 qui avait été recensé à 48,8%.

Selon les chiffres officiels, environ 61 millions d'Iraniens étaient éligibles pour voter dans cette élection, sans compter les Iraniens vivant à l'étranger, dont le nombre est estimé à approximativement 10 millions de personnes.

Le décompte des voix a commencé immédiatement après la fermeture des bureaux de vote à minuit et la première mise à jour a été annoncée par le ministère de l'Intérieur à 02h30 du matin (heure locale).

Le résultat final a été annoncé par le ministère de l’Intérieur vers 06 h 45 du matin, avec la victoire de Pezeshkian qui a obtenu plus de 16,3 millions de voix contre 13,5 millions de voix pour Jalili, battant ainsi nettement le candidat conservateur.

Avant même l'annonce des résultats définitifs, les partisans du député réformateur de la ville de Tabriz, dans le nord-ouest du pays, sont descendus dans les rues de Téhéran et d'autres villes pour célébrer sa victoire.

Médecin de profession

Pezeshkian remplace Ebrahim Raïssi, décédé dans un crash d'hélicoptère le 19 mai dernier avec 7 autres personnes, donnant lieu à l'élection présidentielle anticipée comme l'exige la Constitution iranienne.

Personnalité politique discrète, Pezeshkian a été ministre de la Santé dans le gouvernement de Mohammad Khatami (2001-2005) en plus de représenter Tabriz au Parlement depuis 2008.

Médecin cardiologue de profession, Pezeshkian a également dirigé l’Université des sciences médicales de Tabriz, l’une des principales institutions médicales du nord de l’Iran.

Ses deux précédentes candidatures à la présidentielle en 2013 et 2021 se sont révélées infructueuses.

AA