Le feu a démarré dimanche après-midi à Varnavas, près d'Athènes / Photo: Reuters (Reuters)

La capitale grecque pousse un “ouf” de soulagement après plusieurs jours d’angoisse. La progression du feu est arrêtée, l’incendie n’a plus l’intensité des derniers jours mais 7000 personnes ont dû être évacuées, une personne est décédée et 66 ont été blessées. 10 000 hectares de forêt et villages sont partis en fumée, des maisons et des entreprises ont été détruites, huit villages ont été particulièrement touchés.

L'incendie a démarré dimanche près de la ville historique de Marathon, à 40 km au nord-est d'Athènes et très vite, de forts vents avaient entraîné le départ de plus de 40 foyers. Ce mercredi, 300 pompiers étrangers venant de France, Italie, République Tchèque, Roumanie, Serbie, et Turquie sont arrivés sur place pour aider leurs collègues grecs. La Grèce a activé le mécanisme de la protection civile de l'Union européenne dès lundi.

Un nuage de fumée surplombait la capitale Athènes

L’angoisse était réelle car les feux s’étendaient sur près de 30 km selon les médias locaux, et ils ont atteint la banlieue de la capitale grecque. Les Grecs ont également eu peur de revivre le cauchemar du 23 juillet 2018 lorsque un énorme incendie dans la ville balnéaire de Mati avait causé la mort de plus de 100 personnes.

#MXK95 : Greece battling wildfires amid high winds

La Grèce est particulièrement vulnérable aux incendies, elle a vécu un hiver 2023 très sec. Jusqu’au 15 août, le service météorologique annonce des vents forts et des températures qui peuvent atteindre 39 degrés C. Selon le site meteo.gr, 37% des forêts de l'Attique (région d’Athènes) ont brûlé ces huit dernières années.

TRT Français et agences