Les cadres de LFI menacent de lancer une procédure de destitution du président de la République, procédure qui n'a aucune chance d'aboutir au parlement, c'est en tout cas une manière de mettre la pression sur Macron./ Photo: Reuters (Reuters)

Les Insoumis menacent d’utiliser l’article 68 de la Constitution qui permet au Parlement de destituer le président. Ils lui reprochent un “manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat”. Dès cette annonce, le PS annonce ne pas soutenir cette décision.

Est-ce un avertissement envers Emmanuel Macron, est-ce une provocation de plus, de la part des cadres LFI ? Le premier effet que cela eut fut de diviser un Nouveau Front populaire déjà peu uni.

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, s’est très vite désolidarisé dimanche de l’initiative en affirmant sur X que “cette tribune n’est signée que par les dirigeants de LFI. Elle n’engage que leur mouvement. La réponse à une nomination d’un Premier ministre qui ne serait pas conforme à la tradition républicaine est la censure”.

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Emmanuel Macron consulte le 23 août

Ce matin sur France Info, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes était interrogée sur la menace de La France insoumise d'engager une mesure de destitution. Elle a nuancé et minimisé les divisions du NFP. Le problème c’est l’entêtement d’Emmanuel Macron, selon elle.

Elle défend le droit de chaque formation de réagir à sa manière: "Emmanuel Macron s'enferme en refusant de dire qu'il refusera de changer de cap, c'est extrêmement inquiétant, face à cette inquiétude, chacun réagit à sa manière, les Insoumis réagissent, c'est logique, d'une manière insoumise. Est-ce que c'est la manière écologiste ? La réponse est non”, a-t-elle réagi.

Pour l’heure, la gauche reste unie sur le nom de Lucie Castets, leur candidate pour Matignon. Et c’est tous ensemble, ils seront 12, qu’ils iront à l’Elysée le 23 août rencontrer Emmanuel Macron qui a a convié les présidents des groupes parlementaires et les chefs des partis à une série d'échanges en vue de tenter de constituer un gouvernement. L’Elysée a expliqué que le Président essaie de constituer une majorité plus large pour le futur gouvernement.

TRT Français et agences