Le communiqué du palais royal marocain publié ce lundi indique que le Président français, accompagné de son épouse, Brigitte Macron restera trois jours au Maroc du lundi 28 au mercredi 30 octobre. La visite d’Emmanuel Macron au Maroc fait suite à une invitation fin septembre du roi Mohammed VI.
“Cette visite reflète la profondeur des relations bilatérales, fondées sur un partenariat enraciné et solide, à la faveur de la volonté commune des deux Chefs d’Etat de raffermir les liens multidimensionnels unissant les deux pays”, indique le communiqué du Palais royal.
Ce déplacement du Président français est le premier depuis 2018. À cause de différentes tensions entre les deux pays, incarnées notamment par la diminution des visas délivrés aux Marocains, la visite du chef de l’Etat français a été repoussée plusieurs fois depuis 2022.
C’est après la reconnaissance de “la souveraineté marocaine” sur le Sahara occidental fin juillet, qu’un rapprochement diplomatique entre les deux pays a eu lieu, ce qui a permis l’organisation de cette visite au Maroc du chef d’Etat français.
Les tensions autour du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, existent depuis près de 50 ans. Le territoire est réclamé par le Front polisario soutenu par Alger. Rabat a proposé un plan d’autonomie à cette région sous sa souveraineté.
La position marocaine était soutenue par Washington, Madrid et Berlin avant que la France ne fasse le pas.
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Une visite qui enthousiasme les entreprises françaises
Le réchauffement franco-marocain ouvre de nouvelles perspectives économiques et commerciales pour les entreprises françaises. Stellantis, le constructeur automobile qui regroupe notamment les marques Fiat et Peugeot souhaite faire du Maroc un nouveau pôle de développement.
Quant à l’industrie militaire française, selon un article du journal la Tribune, elle espère revenir sur le marché marocain et selon le journal la Tribune, deux contrats seraient en cours de négociations et concernerait la vente des sous-marins et d’hélicoptères Airbus
Le dernier accord important dans ce domaine, un package de 680 millions d’euros de contrats signés, date de 2013 sous François Hollande.