Les premiers cas de choléra à Mayotte ont été recensés à la mi-mars chez des personnes revenant des Comores voisines. Photo : AA (Others)

Parmi les cas, 172 sont des infections locales et 21 sont importées.

Par voie de communiqué, Santé Publique France rapporte que trois foyers actifs sont actuellement recensés à Mamoudzou, spécifiquement à Passamainty, Tsoundzou 1 et un nouveau foyer à Doujani. Toutefois, aucun nouveau cas n'a été détecté à Koungou depuis le 6 juin. La situation reste préoccupante avec quatorze cas graves nécessitant des soins en réanimation, et deux décès confirmés.

Les autorités sanitaires insistent sur l'importance des mesures de prévention pour contrôler la propagation de la maladie. Elles recommandent vivement de suivre les consignes d'hygiène, de consommer de l'eau potable et de signaler immédiatement tout symptôme suspect. Des campagnes de sensibilisation sont en cours pour informer la population sur les mesures à adopter afin de limiter la contamination.

L'épidémie de choléra, une maladie diarrhéique aiguë causée par l'ingestion d'eau ou d'aliments contaminés par la bactérie Vibrio cholerae, à Mayotte met en lumière les défis sanitaires auxquels l'île est confrontée. .

Les symptômes incluent des diarrhées sévères, des vomissements et des crampes abdominales, pouvant conduire à une déshydratation rapide et potentiellement mortelle sans traitement adéquat.

La prévention repose sur l'amélioration de l'accès à l'eau potable, l'assainissement et l'hygiène personnelle. La vaccination peut également jouer un rôle crucial dans les zones à haut risque.


TRT Français et agences