Invité sur le plateau de LCI, Jean-Luc Mélenchon a été interrogé sur la possibilité que son nom soit proposé pour le poste de Premier ministre. "Moi, je fais partie de la solution, pas du problème", a répondu le fondateur de La France insoumise.
Et d'ajouter : "Nous en discuterons. Nous avons plusieurs candidatures à proposer, nous les Insoumis".
"J'ai déjà donné les noms, je vais recommencer : Manuel Bompard, Mathilde Panot ou encore, Clémence Guetté. Peut-être que j'en oublie d'autres", a-t-il précisé.
"Le parti qui a le plus grand nombre de députés est celui qui a le Premier ministre. C’est ce qu’a fait Mitterrand avec Chirac, puis avec Balladur, puis lorsque nous avons gagné les élections en 1997", a affirmé Jean-Luc Mélenchon.
Il indique, par ailleurs, "avoir vécu" la campagne "dans une forme d’angoisse", celle d’un Rassemblement national en tête du second tour. "Quand le résultat est apparu, non seulement le RN est troisième, mais nous sommes en tête, j’ai ressenti un immense soulagement, un poids sur la poitrine qui s’en allait", a-t-il confié.
Pour Mélenchon, il s’est passé "quelque chose de profond dans le pays" même si "la crise politique est toujours là".
A noter que le Nouveau Front populaire (NFP/Union de gauche) termine en tête des élections législatives en nombre de sièges avec 182 députés. Arrivée en deuxième position, la coalition présidentielle Ensemble pour la République perd sa majorité relative et obtient 163 députés. Grand gagnant du premier tour, le RN chute finalement au second tour, avec 143 sièges.
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