Sarah Ourhamoune a indiqué, dans un post Instagram, avoir “été la cible d’attaques racistes et sexistes", avec des termes insultants tels que "l’arabe de service", "femme de ménage de la fédération", ou encore "la chienne de…".
Elle déclare avoir reçu des messages anonymes "d’une violence inouïe et profondément choquante". "Jamais je n’aurais pensé qu’on m’attaquerait ainsi pour mes origines ou pour le simple fait d’être une femme. Je suis scandalisée et profondément attristée", a-t-elle écrit.
"J’ai été la cible d’attaques racistes et sexistes [...]. Ma décision de me retirer me coûte énormément, car elle semble en contradiction avec tout ce que je défends au quotidien : le courage, la résilience, la capacité à se battre dans des milieux hostiles, à repousser les limites du possible, et à défendre l’égalité, la diversité, la mixité", a-t-elle ajouté.
L'ex-athlète de 42 ans avait annoncé, quelques jours plus tôt dans le journal L’Équipe, sa candidature conjointe avec l'actuel président de la Fédération, Dominique Nato, en poste depuis trois ans. Ce dernier, ex-boxeur âgé de 66 ans, maintient sa candidature.
La boxeuse Estelle Mossely, championne olympique en 2016, est également candidate. Ourhamoune, qui a pris sa retraite sportive après les Jeux de Rio en 2016, occupe le poste de vice-présidente de l'instance depuis 2021.
Les élections sont programmées pour le 14 décembre.