Lors d'une visite surprise dans la capitale Kiev, le président américain, Joe Biden, a annoncé un nouveau programme d'aide militaire de 500 millions de dollars en faveur de l'Ukraine.
"Nous nous sommes engagés à fournir environ 700 chars, des milliers de véhicules blindés, 1 000 systèmes d'artillerie, plus de deux millions d'obus d'artillerie, plus de 50 systèmes de tirs de missiles avancés, des systèmes anti-navires et de défense aérienne. Tout cela est pour la défense de l'Ukraine", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Le président américain a précisé que "Cela s'ajoute à l'autre demi-milliard de dollars que nous vous annoncerons aujourd'hui et demain".
Selon Biden, le programme d'aide inclut également des munitions d'artillerie pour les lanceurs de roquettes HIMARS et les obusiers Howitzer, en plus des systèmes de missiles antichars Javelin et des radars de surveillance.
Le président américain a souligné que Washington annoncera, plus tard au cours de cette semaine, de nouvelles sanctions contre la Russie, imposées contre des entreprises et des personnalités qui tentent d'échapper aux sanctions imposées à Moscou.
Il a déclaré que sa présence à Kiev témoigne du soutien des États-Unis à l'indépendance, à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
Le président ukrainien a, pour sa part, déclaré que les discussions, entre lui et Biden, étaient fructueuses et que leurs résultats se refléteraient sur le champ de bataille.
"Nous avons également parlé des armes à longue portée et des armes qui peuvent être fournies à l'Ukraine et qui ne leur ont pas été fournies auparavant", a ajouté Zelensky.
Biden est arrivé plus tôt dans la journée à Kiev pour une visite surprise, deux mois après la visite de Zelensky aux États-Unis, dans le cadre de sa première visite Outre-Atlantique.
Le 24 février 2022, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, qui a suscité une vive colère internationale et de sanctions économiques contre Moscou. Pour mettre un terme au conflit, la Russie exige que Kiev abandonne tout projet d’adhésion à des entités militaires, que l’Ukraine considère comme une "ingérence" dans ses affaires de souveraineté.