La nuit de dimanche à lundi a été marquée par de nouvelles violences urbaines en Martinique, la préfecture signale une "douzaine de barrages" érigés, une station-service "pillée" et un blessé parmi les forces de l'ordre. La préfecture a, en conséquence, décidé de prolonger le couvre-feu jusqu’au 28 octobre et ce, sur tout le territoire de l'île.
Le RPPRAC (Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens) a promis de bloquer l’île et ce, depuis lundi, puisqu’il n’a pas eu gain de cause dans les négociations sur les prix qui ont été bouclées la semaine dernière.
Le mouvement contre la vie chère souhaite que la baisse des prix de 20% proposée par l’Etat et la grande distribution concerne tout l’alimentaire soit 40 000 produits et non pas seulement 6 000, comme décidé dans l’accord. De plus, l’accord ne va courir que pendant 36 mois.
Le collectif a appelé à poursuivre le mouvement, samedi dernier, en rassemblant 2 000 personnes dans une grande manifestation à Fort-de-France. Si le contrat signé est de droit public et est valable sans la signature du RPPRAC puisque le Préfet l’a signé, politiquement pour calmer la situation, l’adhésion du mouvement aurait permis de donner plus d’impact.
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