L'attaque, dont s'accusent mutuellement Moscou et Kiev, a entraîné l'inondation de nombreuses localités et l'évacuation de milliers de personnes, suscitant un tollé international.
"Nous exprimons notre vive préoccupation concernant les dommages au barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka", a indiqué lors d'une conférence de presse régulière Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"Nous sommes profondément préoccupés par l'impact humain, économique et écologique qui en résulte et nous appelons toutes les parties au conflit à respecter le droit international humanitaire et à faire tout leur possible pour protéger les civils et les installations civiles."
Selon les autorités ukrainiennes, plus de 17.000 personnes ont été évacuées et 24 villages inondés à ce stade.
Pour le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, c'est "une nouvelle conséquence dévastatrice de l’offensive russe en Ukraine", lancée fin février 2022. "Les attaques contre les civils et les infrastructures civiles essentielles doivent cesser", a-t-il dit.
Lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité mardi, le responsable de l'ONU pour les affaires humanitaires, Martin Griffiths, a décrit une catastrophe dont "l'ampleur ne pourra être pleinement évaluée que dans les prochains jours" mais dont les conséquences seront "graves et de portée importante" des deux côtés de la ligne de front.
Se disant neutre dans le conflit, la Chine appelle au respect de la souveraineté des Etats, Ukraine comprise, mais n'a jamais condamné publiquement l'opération militaire menée en Ukraine par le président russe Vladimir Poutine.