La procédure a été lancée à la suite du retrait du permis d’exploitation d’Imouraren dont bénéficiait Orano, en date du 19 juin 2024. Cela fait suite à plusieurs mois de tentatives de médiation et de conciliation restées infructueuses, indique le groupe français cité par Jeune Afrique.
Le Niger fournit 4,7% de la production mondiale d’uranium naturel, selon des chiffres de 2021 publiés par l’agence d’approvisionnement d’Euratom (ESA), précise le même média.
Début décembre, Orano affirmait que les autorités nigériennes avaient "pris le contrôle opérationnel" de sa filiale minière au Niger. Cette filiale, Somaïr, est détenue à 63,4% par Orano et à 36,6% par l’État du Niger, précise Jeune Afrique.
Faisant de la souveraineté sa priorité, le général Abdourahamane Tiani qui dirige le Niger depuis la coup d’Etat a retiré à Orano, dès juin, le permis d’exploitation d’Imouraren. Ses réserves estimées à 200 000 tonnes en font l’un des plus grands gisements au monde, indique la même source.
Fin octobre, la société, détenue à 90% par l’État français, a annoncé que devant une situation "fortement dégradée", sa filiale allait "suspendre" sa production à partir du 31 octobre, faute de pouvoir "continuer à travailler" dans le pays.
Les autorités nigériennes n’ont pas encore réagi à l’annonce du groupe français.