Les autorités françaises ont pris des mesures pour tenter de remédier à la surpopulation carcérale : interdiction des peines de prison de moins d'un mois, aménagement des peines, détention à domicile sous surveillance électronique ou développement du travail d'intérêt général par exemple, mais celles-ci s'avèrent insuffisantes, souligne France Info.
Face à ce constat, les membres du Comité "invitent instamment les autorités [françaises] à reconsidérer leur stratégie de lutte contre la surpopulation, en s'attaquant à ses causes profondes et en évaluant, de manière détaillée, l'impact des dernières réformes, le tout en prenant en considération les recommandations du Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants [CPT] ainsi que les observations des acteurs de terrain", indique le même média.
Le Conseil de l'Europe est le principal organe de défense des droits de l'Homme sur le continent, qui rassemble 46 pays, précise le média français rappelant que la Cour européenne des droits de l'Homme, avait condamné il y a quatre ans la France dans une affaire de surpopulation carcérale.