MM. Kim et Poutine s'entretiendront au sujet des "relations commerciales" et des "affaires internationales" sur la base de lancement d'engins spatiaux, ont rapporté des agences de presse russes.
Quelques instants plus tôt, les agences russes avaient fait état de l'arrivée des deux dirigeants sur place. Le chef de l'Etat russe avait refusé de communiquer à l'avance son programme sur les lieux.
Les deux hommes doivent notamment parler de "sujets sensibles", avait indiqué en amont le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Selon Washington, la rencontre pourrait déboucher sur un accord de vente d'armes de la Corée du Nord à la Russie pour soutenir l'offensive russe en Ukraine.
Parti dimanche soir de Pyongyang à bord d'un train blindé, Kim Jong Un effectue son premier voyage à l'étranger depuis le début de la pandémie de Covid-19. Il avait déjà rencontré M. Poutine au cours de son précédent voyage à l'étranger, à Vladivostok en 2019.
La Russie cherche selon des experts à s'approvisionner en armement auprès de Pyongyang, tandis que la Corée du Nord cherche à moderniser ses équipements vétustes.
Tir de missiles balistiques
La Corée du Nord a tiré "deux missiles balistiques de courte portée depuis la zone de Sunan en direction de la mer de l'Est entre 11h43 et 11h53 aujourd'hui" (02H43 et 02H53 GMT mardi), a déclaré l'état-major interarmées de Séoul, en employant le nom coréen de la mer du Japon.
"Nos forces armées ont renforcé leur surveillance et leur vigilance en prévision d'autres lancements, tout en se tenant prêtes à intervenir en étroite collaboration avec les États-Unis" a indiqué la même source.
Tokyo a également confirmé ce lancement de deux missiles balistiques.
Le porte-parole du gouvernement japonais, Hirokazu Matsuno, a déclaré à la presse que les missiles "semblent être tombés en dehors de la zone économique exclusive du Japon", ajoutant que les détails du lancement sont en cours d'analyse.
L'analyste américain Ankit Panda a réagi à cet essai sur X (anciennement Twitter), jugeant "fascinant" ce "lancement sans Kim Jong Un dans le pays. C'est une première".
La Corée du Nord a multiplié les essais d'armement interdits depuis le début de l'année, dont le dernier en date, le 30 août, concernait deux missiles balistiques à courte portée.
Le mois dernier, Pyongyang a échoué dans sa deuxième tentative de mise en orbite d'un satellite espion.
En réaction, la Corée du Sud et les États-Unis ont renforcé leur coopération en matière de défense, en organisant des exercices conjoints et des manœuvres navales avec le Japon.