Vendredi, lors de la Conférence sur la sécurité de Munich, le vice-président américain JD Vance avait accusé l’Europe de “menacer la liberté d’expression” et de ne pas savoir défendre ses propres enjeux sécuritaires.
Il a exhorté les Européens à “changer de cap” face à l’immigration, à la suite de l’attaque à la voiture-bélier survenue à Munich, impliquant un demandeur d’asile afghan.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rappelé que “la liberté d’expression est garantie en Europe” et que “personne ne peut nous imposer son modèle”.
“Personne n’est obligé d’adopter notre modèle, mais personne ne peut nous imposer le sien”, a-t-il affirmé sur X, peu avant d’intervenir à la Conférence sur la sécurité de Munich.
Plus tôt dans la journée, le chancelier allemand Olaf Scholz a également défendu la souveraineté démocratique de l’Europe en affirmant que les Européens “seuls” décidaient de l’avenir de leur démocratie.
"La direction que prendra notre démocratie, nous seuls en décidons. Nous et personne d'autre!", a-t-il martelé dans son discours devant les responsables internationaux rassemblés à la Conférence de Munich sur la sécurité.
Il a dénoncé l'intervention du numéro deux de Washington, qui avait également critiqué une ostracisation de l'AfD et plaidé pour la fin du "cordon sanitaire" autour de ce part i: "Cela ne se fait pas -et surtout pas entre amis et alliés".
Les Allemands "n'accepteront pas que des tiers interviennent en faveur" du parti d'extrême droite AfD à une semaine des élections législatives dans le pays, a encore déclaré le chancelier allemand.