La France a exprimé, ce mardi, son inquiétude à propos de la situation de santé d'un ressortissant franco-irlandais détenu en Iran. Le Quai d'Orsay a confirmé dans un communiqué que ce "ressortissant franco-irlandais, est au nombre de nos 7 compatriotes détenus arbitrairement par les autorités iraniennes".
Déclarant "multiplier, en lien avec le gouvernement irlandais, les démarches auprès de l’Iran pour que notre compatriote soit relâché sans délai", le ministère français des Affaires étrangères exprime son "extrême inquiétude" sur l'état de santé "fragile" de Bernard Phélan.
La Diplomatie française déplore, en outre, que le suivi médical approprié dont a besoin le citoyen franco-irlandais "n’est pas assuré dans son lieu de détention", en Iran.
Le chargé d'affaires iranien à l'ambassade de Paris avait été convoqué, samedi dernier, par le ministère français des Affaires étrangères, suite à l'exécution en Iran du ressortissant irano-britannique, Alireza Akbari.
Le Quai d'Orsay avait condamné dans un communiqué cette exécution "avec la plus grande fermeté" et exprimé "sa pleine solidarité avec les autorités britanniques", présentant ses condoléances à la famille de M. Akbari.
Le même jour, l'Iran avait annoncé l'exécution d'Akbari, ancien vice-ministre de la Défense, quelques jours après sa condamnation à mort pour espionnage au profit du Royaume-Uni.
Selon l'agence de presse Mizan, Akbari a été exécuté pour corruption et "actes graves contre la sécurité intérieure et extérieure du pays".