les forces de l’ordre françaises ont commencé à démanteler les barrages / Photo: AFP (AFP)

L’opération se déroule dans le calme sur un tronçon de la route provinciale no 1 (RP1), au niveau du fief indépendantiste de la tribu de Saint-Louis au Mont-Dore, rapporte Le Monde.

L’interruption totale de la circulation sur cet axe stratégique, devrait permettre aux engins de chantier de commencer à enlever les carcasses de voitures et autres débris sur plusieurs kilomètres.

Dans un communiqué repris par Le Monde, le haut-commissaire de la République Louis Le Franc a annoncé, pour sa part, la prolongation du couvre-feu en vigueur ‘’jusqu’au 22 juillet‘’ et ce, de ’’20 heures à 6 heures’’, et des ‘’mesures d’interdiction de vente et de transport d’armes et de vente d’alcool’’, afin de ‘’poursuivre les efforts de sécurisation.’’

Si la tension s’est nettement affaiblie sur l’archipel du Pacifique, le quotidien reste marqué par des affrontements avec les forces de l’ordre, des dégradations et des incendies. Dans la capitale Nouméa, des véhicules ont été incendiés pendant la nuit de jeudi à vendredi dans l’enceinte de l’hôpital psychiatrique, a déploré la direction de l’établissement dans un communiqué.

On signale également un calme relatif dans la tribu indépendantiste de Saint-Louis : jeudi soir, le presbytère de la mission catholique, où un homme avait été tué la veille dans un échange de tirs avec le GIGN, a été incendié.

Les forces de l’ordre ont reçu jeudi de nouveaux renforts matériels, parmi lesquels dix véhicules blindés de type Centaure, portant à 40 le nombre total de blindés sur l’archipel où sont déployés 3 500 gendarmes, policiers et militaires.

AA