Le journal israélien a rapporté que 27 personnes de la bande de Gaza ont été tuées durant leur détention dans la base “Sde Teman “ près de Beer Sheva” ou dans la base “ Anatot “ à Jérusalem, lors des interrogatoires.
Le journal a indiqué que l'armée israélienne n'a fourni aucune information sur les circonstances de la mort de ces personnes de la bande de Gaza arrêtées en vertu de la loi sur les “combattants illégaux”.
Cette loi permet à Israël “ d'emprisonner sans procès toute personne qui participe aux hostilités contre l'État sans lui attribuer le statut de prisonnier de guerre”.
“Depuis le début de l’offensive israélienne à Gaza, fait remarquer Wafa, l’agence de presse palestinienne, “Tel Aviv a œuvré à adapter cette loi pour commettre les crimes de ‘disparition forcée’ contre les détenus de Gaza”.
Près de 790 habitants de Gaza sont détenus en vertu de cette loi, selon les informations fournies par l'administration pénitentiaire à l'Association pour les droits individuels en Israël.
Commentant ces informations, le chef de la Commission pour les affaires des prisonniers et ex-prisonniers palestiniens, Qaddoura Fares, a déclaré : “ Ce que les médias hébreux ont rapporté , à propos de la mort de 27 détenus du Bande de Gaza dans les centres de détention et les prisons, n’est qu’une première conséquence du crime de disparition forcée pratiqué par l'État occupant contre les détenus, hommes et femmes, des gouvernorats du sud”.