"De ce qu'on entend des déclarations faites en Allemagne, en France ou au Danemark, cette enquête est en train d'être arrangée de manière à faire porter la responsabilité à la Russie, ce qui est absurde", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Russie a accusé les pays occidentaux d'être à l'origine des explosions ayant provoqué ces fuites sur ces deux gazoducs, qui étaient à l'arrêt au moment de l'accident mais renfermaient encore du gaz.
M. Peskov a fait valoir mardi que "la Russie ne ferait pas sauter son propre gazoduc". Moscou a demandé à plusieurs reprises d'être associée à l'enquête menée par plusieurs pays frontaliers de Nord Stream.
"Nous ne pouvons que regretter que l'enquête dans son ensemble se déroule au sein d'un groupe très, très restreint (...) sans la participation de la Russie, qui est copropriétaire du gazoduc", a déploré M. Peskov.
La Russie a ouvert sa propre enquête sur les explosions, bien que n'ayant pas la possibilité d'investiguer sur le site. Les enquêteurs russes "font leur travail", a assuré M. Peskov.