Lors de l’événement "Une nuit de la Palestine pendant le Ramadan" qui s'est déroulé au siège de la compagnie à Istanbul, Mehmet Zahid Sobaci, directeur général de TRT, a partagé ses sentiments quant à la situation à Gaza.
"Un jour ou l'autre, Israël finira par comprendre que son existence ne pourra plus tenir par le massacre d'innocents", a-t-il lancé.
"Alors que nous observons le Ramadan, nos cœurs sont avec nos frères et sœurs palestiniens qui endurent d'immenses souffrances. Aujourd'hui, nous nous tenons solidaires de Gaza, Rafah et de la Cisjordanie. Ils ne sont pas seuls dans leur lutte", a ajouté Sobaci.
Sobaci a également critiqué les récits biaisés souvent propagés par les médias occidentaux.
"Malgré les représentations déformées de la situation par les médias occidentaux, nous restons déterminés à révéler la vérité. Les tentatives d'Israël de dissimuler ses actions ne peuvent occulter les atrocités qui ont lieu sous le regard du monde entier. Le génocide qu'ils cherchent à cacher est flagrant", a-t-il tonné.
Le directeur général a souligné que cette situation reflète les lacunes morales et éthiques au sein des sociétés occidentales, qui “prétendent défendre des valeurs humaines et universelles mais sans pour autant les mettre en oeuvre".
"Nous avons été témoins de la manière dont le concept de liberté d'expression est détourné en Occident. La vraie liberté d'expression doit être universellement défendue", a conclu Sobaci.
"Destruction de 70% de Gaza"
S’exprimant lors de l'événement, l'ambassadeur de Palestine en Turquie, le Dr. Faed Mustafa, a réitéré la devise du président turc Recep Tayyip Erdogan "Le monde est plus grand que cinq" et affirmé que "le système international actuel n'a pas su protéger les Palestiniens ni assuré la justice."
Le diplomate palestinien a tenu à préciser que l'oppression contre les Palestiniens n'a pas commencé le 7 octobre et qu’elle remonte à la Déclaration Balfour.
"Cette oppression prendra fin lorsque les Palestiniens seront en mesure de créer un État palestinien indépendant avec Jérusalem comme capitale", a-t-il poursuivi.
Il a en outre fait savoir que "les frappes israéliennes ont détruit 70% Gaza”. “La destruction a touché tous les aspects de la vie à Gaza, y compris les hôpitaux, les universités, les écoles, les mosquées et les églises. Ils n'ont rien épargné à Gaza", s’est-il encore indigné.
Pendant l'événement, cinq documentaires ont été projetés, avec des titres tels que "Occupation numérique", "Sionisme: La création d'un État", "Rafah: Un refuge dangereux", "Le seul survivant" et "Témoin". De plus, des bandes-annonces pour les documentaires à venir ont également été présentées.
Ces documentaires mettent en lumière différents aspects du conflit israélo-palestinien.
Offensive militaire meurtrière
Israël mène une offensive militaire meurtrière contre Gaza depuis une attaque transfrontalière du 7 octobre lancée par le Hamas.
Près de 32 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués à Gaza, et plus de 74 000 ont été blessés au milieu de destructions massives et de pénuries de biens essentiels.
La guerre israélienne a poussé 85% de la population de Gaza vers un déplacement interne au milieu d'un blocus paralysant, tandis que 60% de l'infrastructure de l'enclave a été endommagée ou détruite, selon l'ONU.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de justice. Une décision provisoire en janvier a ordonné à Tel Aviv de veiller à ce que ses forces ne commettent pas d'actes de génocide et de garantir que l'assistance humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.