Le ministre turc du Commerce Omer Bolat et le Centre de lutte contre la désinformation ont démenti jeudi les allégations selon lesquelles la Turquie a levé les restrictions commerciales imposées à Israël.
"Les déclarations d'Israël selon lesquelles la Turquie aurait levé son interdiction commerciale sont absolument illusoires et n'ont rien à voir avec la réalité. Nous restons fidèles à la décision que le gouvernement a prise concernant le commerce avec Israël. Cette décision reste en vigueur", a déclaré Omer Bolat sur la plateforme X.
Le 2 mai, le ministère turc du Commerce a annoncé la suspension par Ankara de toutes les opérations d'exportation et d'importation avec Israël en raison de son "agression contre la Palestine en violation du droit international et des droits de l'homme".
Les nouvelles mesures prises par la Turquie seront mises en œuvre jusqu'à ce que le gouvernement israélien cesse ses attaques contre Gaza, qu'un cessez-le-feu permanent et un flux ininterrompu d'aide humanitaire vers Gaza soient garantis, a fait savoir le responsable.
"La déclaration émise par des responsables israéliens et publiée dans des organes de presse prétendant que la Turquie a levé les restrictions commerciales contre Israël n'est pas exacte", a écrit le Centre de lutte contre la désinformation de la direction de la Communication de la Présidence turque dans un communiqué publié sur X.
"La décision de la Turquie de suspendre le commerce avec Israël reste valable jusqu'à ce que les conditions soient remplies, y compris la cessation des attaques israéliennes sur Gaza, l'obtention d'un cessez-le-feu permanent et la garantie d'une aide humanitaire ininterrompue pour les Palestiniens de Gaza", lit-on dans ce communiqué.
On assure, de même source, que la Turquie poursuit ses "efforts politiques et diplomatiques au plus haut niveau contre le massacre perpétré par Israël contre le peuple palestinien innocent dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023".
"De telles affirmations, visant à manipuler l'opinion publique internationale, sont infondées", ajoute le communiqué.