Israël a décidé de frapper l’Iran à la suite de l’attaque de missiles de la semaine dernière sur Tel Aviv, a annoncé, ce dimanche, la Douzième chaîne israélienne.
"Les discussions sur la méthode et le moment de l'attaque sont toujours en cours", a ajouté la chaîne.
Selon le média, les cibles potentielles de l’attaque prévue pourraient inclure des installations pétrolières et gazières critiques, le complexe présidentiel et les quartiers généraux du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, et du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) à Téhéran.
"Les discussions au sein de l'establishment sécuritaire israélien se concentrent sur la coordination du meilleur moment et de la meilleure méthode pour lancer la frappe", a indiqué la chaîne.
La force de frappe de l'Iran
Pour rappel, l'Iran a lancé au moins 180 missiles balistiques sur Israël le 1er octobre en représailles à l'assassinat du leader politique du Hamas Ismail Haniyeh et du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah.
Haniyeh a été assassiné lors d’une attaque à Téhéran en juillet dernier, tandis que Nasrallah a été tué lors d’une frappe aérienne israélienne à Beyrouth, la capitale libanaise, le mois dernier.
Cette escalade s'est produite au milieu de frappes aériennes israéliennes massives sur le Liban qui ont tué plus de 1 180 victimes depuis le 23 septembre, selon le ministère libanais de la Santé.
Cette campagne aérienne constitue une escalade dans un conflit qui dure depuis un an entre Israël et le Hezbollah, et plus précisément à compter de l’offensive brutale de Tel Aviv sur la bande de Gaza qui a tué plus de 41 800 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, et faisant suite à une attaque du Hamas, l’année dernière.
Depuis, au moins 2 036 personnes ont été tuées, plus de 9 600 blessées et 1,2 million d'autres déplacées, selon les autorités libanaises.