Alors que l’escalade et la surenchère des violences entre le Hamas et Israël, le président turc Recep Tayyip Erdogan enchaîne les rendez-vous avec les dirigeants mondiaux pour apaiser la situation. Mercredi, lors d’une réunion de son parti, le président turc a rappelé ses intentions : “La Turquie est prête à faire tout ce qu’il faut, en termes de médiation et d’arbitrage équitable pour sortir la région du chaos”.
Dans ce contexte, M. Erdogan a d'abord eu un entretien téléphonique avec le Premier ministre malaisien Ismail Sabri Yaakob pour discuter des développements récents en Israël et en Palestine. Il a également discuté des efforts de la Turquie pour mettre fin aux affrontements et rétablir la paix rapidement dans la région avec le président de l'Autorité palestinienne, M. Mahmoud Abbas.
En outre, le président turc a discuté des récents développements avec le président israélien Isaac Herzog. Il a souligné la nécessité de faire preuve de bon sens et de rétablir rapidement la tranquillité pour la sécurité de toute la région. M. Erdogan a informé Herzog que les efforts de la Turquie pour mettre fin aux conflits inquiétants et établir une paix durable se poursuivront.
Erdogan a également eu un entretien téléphonique avec l'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, avant d’échanger de l'évolution préoccupante de la situation avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, soulignant que des attaques disproportionnées ne feraient qu'aggraver la situation, et appelant les parties à faire preuve de retenue.
Jeudi, Recep Tayyip Erdogan, a eu un entretien téléphonique avec le président des Émirats arabes unis (EAU) Mohammed bin Zayed Al Nahyan. Le président Erdogan a assuré à Al Nahyan que la fin des tensions entre Israël et la Palestine pourrait être possible grâce à des mesures positives qui seront prises par la communauté internationale, en particulier par les pays de la région.
Parallèlement, la Turquie mène des négociations, dirigées par les institutions officielles à la demande du président turc Erdogan, concernant les otages civils détenus par le Hamas.
Un entretien avec Vladimir Poutine
Dans le cadre de sa diplomatie en cours, le chef d’État turc a également eu un entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine pour discuter de l'évolution du processus conflictuel et des mesures visant à empêcher une escalade. Ils ont, par la même occasion, discuté des initiatives visant à répondre aux besoins humanitaires dans la région.
Erdogan a également eu une série d'entretiens téléphoniques concernant le conflit Israël-Palestine le même jour, notamment avec le roi Abdullah II de Jordanie, le président algérien Abdelmadjid Tebboune et le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman.
Plus tôt, le président turc a souligné son inquiétude face aux attaques contre les zones civiles, indiquant que de telles initiatives n'étaient pas bien accueillies par la Turquie. Il a déclaré que la Turquie continuerait à déployer tous les efforts nécessaires pour rétablir la paix dans la région.
Hakan Fidan rencontre aussi les MAE
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a récemment eu des entretiens avec plusieurs homologues, dont le secrétaire d'État américain Antony Blinken, le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Maliki, ainsi que les ministres des Affaires étrangères du Qatar, de l'Arabie saoudite, de l'Égypte et de l'Iran, comme indiqué dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Les détails des discussions n'ont pas été révélés en détail, mais on a observé que le secrétaire d'État Blinken a encouragé la Turquie à jouer un rôle constructif. L'ambassade américaine à Ankara a également souligné son soutien à l'appel de la Turquie à la modération. Dans un discours dimanche, le président Erdogan a souligné que "la paix durable au Moyen-Orient ne peut être atteinte qu'avec une solution globale au conflit israélo-palestinien".
La diplomatie menée par le ministre des Affaires étrangères, M. Hakan Fidan indique également que la Turquie est déterminée à jouer un rôle actif dans ce processus. La portée des efforts diplomatiques de M. Fidan suggère que la tension dans la région ne pourra être apaisée que par une action collective des pays, plutôt que par des efforts individuels. Les contacts établis par Fidan avec l'Égypte, l'Arabie saoudite et l'Iran sont considérés comme cruciaux à cet égard.