La préfecture du Gard, dans un communiqué, a rappelé que "tout sera mis en œuvre pour retrouver les coupables". / Photo: AA (AA)

L’agent municipal qui a fait la macabre découverte a immédiatement prévenu la police municipale et les gendarmes. Une enquête judiciaire, sous l’autorité de la procureure de la République de Nîmes, a été ouverte pour identifier les auteurs de cet acte, qualifié d'”horrible et indigne” par la préfecture.

Le maire de la commune, Valère Segal, a condamné fermement cet acte qu’il a qualifié de "barbarie". Selon ses propos rapportés par France Bleu, il a également souligné : "Ces gens cherchent à diviser les communautés, mais au contraire, devant des actes de telle nature, on ressoude les liens." Il a reçu à la mairie Yassine Taleb, président de l'association culturelle musulmane, pour lui apporter le soutien du conseil municipal.

La préfecture du Gard, dans un communiqué, a rappelé que "tout sera mis en œuvre pour retrouver les coupables". Elle a ajouté que des mesures sont prises pour renforcer la sécurité des lieux de culte dans le département.

Comme le rappelle France Bleu, ce type d’acte symbolique, visant les mosquées, n’est pas isolé en France. Des incidents similaires ont eu lieu à Angers ou à Vigneux-sur-Seine, où des carcasses d’animaux avaient été utilisées à des fins provocatrices. À Pont-Saint-Esprit, le choix du vendredi, jour de prière pour les musulmans, accentue la portée symbolique et islamophobe de ce geste.

Les gendarmes poursuivent leurs investigations pour identifier les responsables, et le maire de Pont-Saint-Esprit espère des résultats rapides : "On espère bien que les coupables seront retrouvés et punis," a-t-il déclaré à France Bleu Gard Lozère.

TRT Français et agences