Ce nouvel épisode de violence intervient alors qu’un blocus, organisé le 10 octobre, a conduit à l’interpellation violente le lendemain de 14 jeunes dont 3 sont poursuivis pour “violences aggravées”.
Et ce qui a mis le feu aux poudres, dans cet établissement de banlieue parisienne, c’est ce que de nombreux observateurs qualifient de “police vestimentaire”, et qui aurait été exercée par la proviseure et son adjointe.
Selon le témoignage d’une élève, citée par le journal Le Figaro “des filles ont commencé à porter des tenues larges et elles n'ont pas eu le droit”.
“Il y a eu une altercation entre une prof et une élève venue en abaya. Tout le monde a été choqué. C'est un peu comme ça que le blocus a commencé aussi”, raconte une autre lycéenne citée par la même source.
“Il faut appliquer la loi dans cet établissement comme ailleurs. Procéder éventuellement à des sanctions, mais d'abord dialoguer avec les élèves et les familles. Il n'y a aucune raison d'être plus souple ou plus tolérant dans ce lycée que dans n'importe quel autre établissement”, a affirmé dimanche le ministre de l’Education nationale, Pap N’diaye au micro de LCI et RTL.
Selon la presse nationale, au moins une personne a été interpellée lundi matin en marge de ces violences.