"Qu'il s'agisse d'une majorité ou d'une minorité en Syrie, qui que ce soit - Alaouites, Alevis, Yazidis, chrétiens, n'importe qui - la Turquie est leur protecteur et leur gardien, comme elle l'est pour tous les autres dans cette nouvelle période", a indiqué Hakan Fidan lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue belge Bernard Quintin à Ankara.
Il a ajouté que pendant l'oppression du régime Al-Assad, des millions d'Arabes sunnites avaient été déplacés, y compris des Turcs, étant contraints de chercher refuge dans d'autres pays.
Fidan a rappelé que la Turquie n’avait pas hésité à accueillir ceux qui cherchaient une protection face à l'oppression. Depuis 2011, le pays a donné asile à plus de 3 millions de Syriens.
"Nous mettons tout en œuvre pour qu'ils ne subissent aucun préjudice en Syrie. Les nouveaux dirigeants syriens sont également très sensibles à cette question", a conclu le ministre.
Concernant les relations turco-belges, Fidan a expliqué qu’elles ne cessaient de se renforcer, un nombre croissant d'investisseurs turcs investissant en Belgique.
Il a précisé qu’avec son homologue belge, il avait discuté de la libéralisation des visas dans l'UE et de la mise à jour de l'union douanière.
Bernard Quintin, ministre belge des Affaires étrangères, a de son côté espéré que la paix s'installera en 2025. "Nous considérons la guerre en Ukraine comme une menace existentielle pour nous. Nous sommes prêts à soutenir le nouveau gouvernement en Syrie", a-t-il indiqué.