Les prisonniers palestiniens libérés samedi dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu de Gaza ont, une fois libérés, brûlé des T-shirts avec un logo en forme d'étoile de David et le slogan “nous n'oublierons ni ne pardonnerons” écrit en arabe, que les Israéliens les ont forcés à porter.
Samedi, 369 Palestiniens ont été libérés en échange de trois otages israéliens à Gaza.
Des images ont été prises de ces prisonniers palestiniens de manière humiliante, les montrant à genoux, la tête baissée.
Au cours des dernières semaines, des prisonniers palestiniens libérés ont déclaré avoir été forcés de porter des bracelets portant des menaces de poursuite et d'arrestation.
Le commissaire des services pénitentiaires israéliens, Kobi Yaakobi, a ordonné ces mesures contre les prisonniers, selon une source citée par l'Autorité de radiodiffusion israélienne.
Du racisme, selon le Hamas
Le groupe de résistance palestinien Hamas a condamné l'acte d'Israël, décrivant les messages comme des “slogans racistes sur le dos de nos prisonniers héroïques”.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui a facilité l'échange, a appelé à des libérations plus “dignes”.
“Le CICR continue d'exprimer ses inquiétudes quant à la manière dont les libérations d'otages et de détenus sont effectuées. Bien qu'il ait demandé à plusieurs reprises que tous les transferts soient effectués de manière digne et privée, toutes les parties, y compris les médiateurs, doivent faire davantage pour améliorer les futurs transferts”, a-t-il déclaré dans un communiqué, samedi.
Le Club des prisonniers palestiniens a dénoncé ces “phrases menaçantes”, affirmant que les forces israéliennes utilisent tous les outils disponibles pour “torturer et humilier les prisonniers”, selon le site d'information Times of Israel.
