Une veillée a eu lieu devant le bureau du Premier ministre à Londres pour commémorer les agents de santé tués par Israël dans la bande de Gaza, où le nombre de morts a dépassé les 34 000.
Lors de la manifestation organisée par Healthcare Workers 4 Palestine, des noms et des photos de professionnels de la santé ont été déposés au sol ainsi que des uniformes pour symboliser les morts.
Des professionnels de la santé britanniques étaient parmi les participants et une minute de silence a été observée en souvenir de leurs collègues.
Uroosa Mayet, physiothérapeute, a noté que des scientifiques médicaux, du personnel paramédical, des physiothérapeutes, des ergothérapeutes, des orthophonistes, des pharmaciens, des psychologues et des radiologues figuraient parmi les agents de santé tués à Gaza.
"Nous appelons tous les agents de santé à utiliser leur voix de toutes les manières possibles, en particulier ceux qui occupent des postes de direction, à être du côté de l'humanité et à utiliser leur position pour appeler collectivement à un cessez-le-feu immédiat et permanent", a-t-elle déclaré aux manifestants.
"Nous ne pouvons pas garder le silence. Nous ne pouvons pas être neutres", a-t-elle souligné, appelant à la libération collective des Palestiniens innocents, des civils israéliens et des agents de santé qui restent en otage, en état d'arrestation ou détenus.
Plus de 34 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont, depuis, été tués à Gaza et plus de 76 800, blessés dans un contexte de destruction massive et de pénurie de produits de première nécessité.
La guerre israélienne a poussé 85% de la population de Gaza au déplacement interne en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.
Ces attaques incessantes ont entraîné la mort de centaines de travailleurs de la santé et de dizaines de membres du personnel de la protection civile.
Les attaques ont également causé la mort de 140 journalistes et conduit 17 000 enfants à survivre sans un ou leurs deux parents.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice. Une décision provisoire rendue, en janvier, a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.