Le sommet du G20 a lieu le 18 et le 19 novembre à Rio de Janeiro au Brésil / Photo: Reuters (Reuters)

C’est une grande messe annuelle. L'année dernière, les dirigeants étaient en Inde, cette année, ils sont les hôtes du Brésil et de Lula da Silva, son président.

Le G20 réunit 19 pays, aux côtés de l'Union européenne et de l'Union africaine et représente 85% du PIB mondial et 80% des émissions de gaz à effet de serre. La photo de famille est belle, mais certains dossiers divisent, le climat plus que tout autre.

Concernant le climat, les pays doivent discuter du financement climatique, le financement par les pays les plus riches des mesures d’adaptation aux effets des changements climatiques.

À la COP 29, un financement de 100 milliards de dollars par an émanant des pays industrialisés a, semble-t-il, fini par voir le jour mais les besoins avoisineraient 1000 milliards de dollars.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé dimanche les dirigeants à faire "des compromis" pour permettre "un résultat positif à la COP29", la conférence sur le climat à Bakou où les négociations sur le sujet piétinent depuis une semaine.

Le secrétaire exécutif d’ONU Climat, Simon Stiell, n’a cessé de mettre en garde le G20: ”La crise climatique mondiale devrait être la priorité numéro un à Rio (...). Le sommet doit envoyer des signaux mondiaux très clairs”.

Qui va payer le financement de la lutte contre la crise du climat ?

Les pays du G20 veulent notamment que la liste des pays contributeurs soit révisée pour y inclure des pays à haut revenu qui ne sont pas dans la liste.

L’Argentine a déjà prévenu qu’elle ne signera pas le texte concernant le climat. Le retour de Donald Trump à la présidence américaine et son très climatosceptique futur ministre de l’Energie, Chris Wright, patron d'une entreprise spécialisée dans des techniques d'extraction d'hydrocarbures laissent à penser que les Etats-Unis ne verseront peut-être pas leur quote-part prévu dans l’accord de Paris.

Les guerres en cours divisent également l’assemblée. Vladimir Poutine, le président russe n'est d’ailleurs pas présent à Rio. Le message final du G20 sur ces deux conflits est loin d’être prêt.

"Les discussions sur l'Ukraine et le Proche-Orient (...) sont les plus difficiles. Nous verrons jusqu’où nous arrivons à aller dans le communiqué, ça va être un défi", a reconnu avant le G20 une source gouvernementale allemande auprès de l’AFP.

TRT Français et agences