Iranians wave Palestinian flags and hold portraits of slain Hamas leader Ismail Haniyeh (C) during a protest denouncing his killing, at Palestine square in the capital Tehran on July 31 2024. / Photo: AFP (AFP)

C’est à une cérémonie funéraire officielle et populaire à laquelle a eu droit le chef du bureau politique du Hamas Ismail Haniyeh, ce jeudi, dans la capitale iranienne de Téhéran, où il a été assassiné, la veille, par une frappe israélienne.

Les médias locaux ont transmis en direct la procession funèbre, en présence d’un grand nombre de personnalités et d'officiels, y compris le président iranien Masoud Pezeshkian.

L'agence de presse iranienne, Mehr News Agency, a diffusé une courte vidéo de la cérémonie dans laquelle des personnalités du Hamas étaient visibles.

Selon l'agence officielle IRNA, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, dirigera les prières funéraires.

Après la cérémonie funéraire, le chef du groupe de résitance palestinien sera inhumé, vendredi, à Doha.

Mercredi matin, le Hamas et l'Iran ont confirmé l'assassinat de M. Haniyeh lors d'une frappe aérienne israélienne visant sa résidence à Téhéran, au lendemain de sa participation à l'investiture du président iranien Masoud Pezeshkian.

Bien qu'Israël ait gardé le silence sur la mort de Haniyeh, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a laissé entendre que Tel-Aviv était impliqué dans son assassinat.

Israël, qui fait fi d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat, est confronté à une condamnation internationale en raison de la poursuite de son offensive brutale sur Gaza faisant suite à une attaque lancée le 7 octobre 2023 par le groupe de résistance palestinien Hamas.

Depuis, au moins 39 445 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et plus de 91 000 ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.

Près de dix mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines, victimes d'un blocus paralysant qui les prive de nourriture, d'eau potable et de médicaments.

Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice, qui lui a ordonné de mettre immédiatement fin à son opération militaire dans la ville méridionale de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens s'étaient réfugiés pour échapper à la guerre avant d'être envahis le 6 mai.

Agences