112 plaintes ont été déposées par d’anciens élèves du groupe scolaire Notre-Dame de Bétharram, situé à proximité de Pau, où le Premier ministre François Bayrou est maire. / Photo: AFP (AFP)

Ils sont poursuivis pour “des viols aggravés, des agressions sexuelles et/ou des violences aggravées, susceptibles d’avoir été commis entre 1957 et 2004, au sein de l’établissement scolaire Notre-Dame de Bétharram”, précise le communiqué.

Les trois suspects, arrêtés par les gendarmes de la section de recherche paloise, vont être interrogés dans le cadre d'une garde à vue initiale de 24 heures, avec la possibilité d'une prolongation de 48 heures.

Ces trois hommes sont les premiers interpellés depuis l’ouverture d’une enquête préliminaire ouverte début 2024.

Leur placement en garde à vue intervient alors que l’Assemblée nationale a voté, dans la matinée, la création d’une enquête parlementaire visant à renforcer le contrôle de l’État vis-à-vis des établissements privés.

Pour rappel, 112 plaintes ont été déposées par d’anciens élèves du groupe scolaire Notre-Dame de Bétharram, situé à proximité de Pau, où le Premier ministre François Bayrou est maire.

François Bayrou est aujourd’hui mis en cause et accusé d’avoir couvert les faits et de ne jamais les avoir dénoncés à la justice, bien qu’il ait été informé de certaines violences exercées au sein de cet établissement, où étaient scolarisés ses propres enfants.

Une enquête ouverte en 2024 par le parquet de Pau vise à faire faire la lumière sur ces accusations, portant sur des faits qui se seraient déroulés entre 1970 et 2010 dans le huis clos de cet établissement catholique privé béarnais, réputé pour son extrême rigueur.

TRT Français et agences