Selon l'armée, 33 missiles ont été tirés sur l'Ukraine, précisant que 18 d'entre eux ont été abattus.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a ensuite fait état sur Telegram de 36 roquettes tirées, "et pour la plupart abattues".
"La portée géographique de cette dernière attaque est très large", a-t-il déclaré plus tard lors de son message vidéo rituel. Des régions et localités de l'Ouest, du Centre et du Sud ont été visées.
"Nous n'avons pas bien sûr la capacité d'abattre 100% des missiles et drones d'attaque russes. Je suis convaincu que, graduellement, nous allons y parvenir, avec l'aide de nos partenaires. Nous abattons déjà abattu une majorité de missiles de croisière, une majorité de drones", a-t-il affirmé.
Depuis le 10 octobre, la Russie mène des frappes massives visant les infrastructures et réseaux d'électricité et d'eau en Ukraine.
Selon Kirilo Timochenko, un conseiller de la présidence ukrainienne, plus d'un million de personnes en Ukraine étaient privées d'électricité samedi en début d'après-midi.
Mikhaïlo Podoliak, un conseiller du président Zelensky, a accusé Moscou de vouloir créer une nouvelle vague de réfugiés en Europe avec ces frappes.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmitro Kouleba, a pour sa part déclaré que ces frappes constituaient un génocide.
"Les frappes délibérées sur les infrastructures civiles essentielles de l'Ukraine font partie du génocide des Ukrainiens par la Russie", a-t-il écrit sur Twitter.
Moscou a reconnu viser des infrastructures énergétiques mais nie viser la population civile.
"L'ampleur des dégâts est comparable ou pourrait dépasser les conséquences des attaques (menées entre) le 10 et le 12 octobre", a écrit l'opérateur ukrainien Ukrenergo sur l'application de messagerie Telegram.
A Kiev, les autorités redoutent que ces frappes privent la capitale ukrainienne d'électricité et de chauffage pendant "plusieurs jours ou semaines".