Les effectifs de policiers et gendarmes déployés à Mayotte en novembre vont être pérennisés et resteront sur l’île pour une durée de plusieurs mois, a fait savoir dimanche le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Pour faire face à une explosion des violences, il annonce le maintien sur place de "la présence de 12 policiers du RAID (unité d’élite de la police nationale), en plus des 30 gendarmes du GIGN (groupe d’intervention de la gendarmerie nationale)".
"Ces renforts permettront de lutter avec efficacité contre les épisodes de violences que connaît l’île, notamment par l’interpellation d’individus dangereux", a-t-il notamment plaidé dans une publication sur ses réseaux sociaux.
Estimant que "le dispositif de surveillance des frontières de Mayotte nécessite des technologies de pointe", le locataire de Beauvau annonce une "expérimentation de surveillance maritime par drone pour compléter les dispositifs de surveillance radars, aériens et maritimes, déjà considérablement renforcés".
En déplacement pour deux jours sur l’île, Gérald Darmanin a participé à une "réunion avec les services de l’État pour faire le point sur la mise en œuvre des engagements pris en août dernier".
Il a enfin visité plusieurs localités pour faire un état des lieux de la situation liée au changement climatique.
Face à une "érosion due à la montée des eaux qui menace des habitations", il promet un accompagnement pour "les populations et les collectivités grâce à des dispositifs préventifs et d’accompagnement".