L’accord conclu entre Israël et le Hamas porte sur la libération de 50 otages israéliens, des femmes et des enfants, en échange de 150 prisonniers palestiniens et d’une trêve de quatre jours. Après avoir approuvé l'accord sur les otages avec le Hamas, Israël a publié les noms des prisonniers palestiniens à libérer.
Celle-ci comprend 123 mineurs de moins de 18 ans, dont cinq âgés de 14 ans emprisonnés pour des délits allant du jet de bombes incendiaires à l'incendie volontaire. Le ministère de la Justice a publié une liste de 300 noms, donnant 24 heures au public la possibilité de faire appel devant les tribunaux israéliens.
La liste comporte deux fois plus de noms qu’initialement prévu, afin de permettre au Hamas, d’après Israël, de localiser plus d’otages en échange de la libération d’un plus grand nombre de prisonniers palestiniens. La liste comprend 123 mineurs de moins de 18 ans. Cinq d'entre eux ont 14 ans et sont emprisonnés pour des délits allant du jet de bombes incendiaires à l'incendie volontaire, souligne le quotidien israélien de gauche Haaretz.
Une mineure Marah Bakeer, qui a été arrêtée en octobre 2015 à l'âge de 16 ans après avoir poignardé un agent de la police des frontières, devrait être libérée. Elle a été condamnée à huit ans et demi de prison.
Israël a refusé de libérer les prisonniers condamnés pour meurtre, souligne le quotidien israélien Haaretz. Les personnes condamnées pour tentative de meurtre pourraient toutefois être libérées, de même que celles détenues pour des délits allant de l'activité terroriste à des transgressions moins graves telles que l'endommagement de biens, l'entrave au travail de la police ou les rassemblements illégaux.
Depuis le début de cette année, Israël a arrêté 800 enfants palestiniens, d’après le décompte du Club des prisonniers palestiniens.