Le terroriste présumé Ahmet al Hac Omer planifiait des actions contre les forces armées turques et l’Armée nationale syrienne (SNA) – une force travaillant hors du contrôle du régime syrien – dans des zones nettoyées des terroristes par l’armée turque.
Selon des sources sécuritaires, Omer, formé par le groupe terroriste aux techniques de fabrication de bombes et d'assassinat, a été impliqué dans le transport d'engins explosifs improvisés (EEI) dans le district de Manbij, au nord de la Syrie, entre 2022 et 2023.
Lors d'une perquisition à son domicile, les autorités ont saisi des engins piégés télécommandés prêts à l'emploi, destinés à mener des assassinats et des attentats à la bombe.
Depuis 2016, Ankara a lancé avec succès trois opérations antiterroristes à travers sa frontière dans le nord de la Syrie pour empêcher la formation d'un corridor terroriste et permettre l'installation pacifique des résidents : Bouclier de l'Euphrate (2016), Rameau d'Olivier (2018), Paix et Printemps (2019).
La Turquie a lancé l'opération Claw-Lock en avril 2022 pour cibler les repaires du groupe terroriste du PKK dans les régions de Metina, Zap et Avasin-Basyan, au nord de l'Irak, près de la frontière turque.
Au cours de sa campagne terroriste de plus de 35 ans contre la Turquie, le PKK – répertorié comme organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’UE – a été responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.
Les YPG sont la branche syrienne du PKK.