La plainte soutient que l'algorithme de TikTok a exposé les sept adolescents à des vidéos encourageant le suicide, l'automutilation et les troubles alimentaires, a déclaré l'avocate Laure Boutron-Marmion à France Info. Cette action groupée a été déposée devant le tribunal de Créteil et constitue une première en Europe, selon l’avocate.
"Les parents veulent que la responsabilité juridique de TikTok soit reconnue devant les tribunaux", a souligné Me Boutron-Marmion, ajoutant : "Il s'agit d'une société commerciale qui propose un produit à des consommateurs qui sont, de surcroît, des mineurs. Elle doit donc répondre des lacunes de ce produit".
TikTok, comme d'autres réseaux sociaux, fait depuis longtemps l'objet d'un examen minutieux pour sa gestion de contenu.
À l'instar de META, propriétaire de Facebook et Instagram, TikTok est visé par des centaines de poursuites aux États-Unis, l‘accusant de créer une dépendance chez des millions de jeunes utilisateurs et de nuire à leur santé mentale.
L'entreprise a déjà déclaré qu'elle prenait au sérieux les préoccupations liées à la santé mentale des enfants. Cette année, son PDG, Shou Zi Chew, a déclaré aux législateurs américains que TikTok avait investi dans des mesures de protection des jeunes utilisateurs de l'application.
