Les attaques meurtrières du groupe terroriste PKK/YPG près du barrage de Tichrine, situé dans le district de Manbij, dans le gouvernorat d'Alep, continuent de mettre en danger des dizaines de milliers de civils.
Depuis le 20 décembre dernier, les terroristes du PKK/YPG ciblent les zones autour du barrage, établi le long du fleuve de l’Euphrate. Leurs attaques à longue portée avec des armes lourdes ont entraîné le déplacement d’environ 50 000 personnes dans 10 villages de la rive ouest du barrage.
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Ces bombardements indiscriminés ont contraint des milliers de résidents à fuir vers des régions plus sûres, où ils souffrent désormais d'un manque de biens essentiels, notamment dans des conditions hivernales difficiles.
Certains civils tués dans les attaques n’ont pu être enterrés, les équipes d'aide humanitaire étant incapables d'accéder à la région en raison de la violence persistante et de l'inaccessibilité des lieux.
Les terroristes du PKK/YPG ont également pris en otage plus de 150 civils dans le village d'Ach-Chach. Ceux qui se trouvent encore dans la région sont confrontés à des conditions extrêmes, sans accès aux besoins de première nécessité.
Des villages comme Al-Kishla, Al-Hammadat et Al-Hajj Hussein, proches des lignes de front, ont subi des destructions massives. D'autres villages voisins restent sous la menace constante des bombardements. Les habitants appellent urgemment à la fin des attaques et à la livraison d'une aide humanitaire critique dans la région.
L'Armée nationale syrienne (ANS), soutenue par la Turquie, qui a libéré Manbij du contrôle terroriste, le 9 décembre 2024, lors de l'Opération Aube de la Liberté, est actuellement engagée dans des affrontements avec les terroristes du PKK/YPG près du barrage de Tichrine, au sud-est de Manbij.