Les dégâts après un attentat des rebelles shebabs dans un café de Mogadiscio le 15 juillet dernier / Photo: AFP (AFP)

Les autorités somaliennes, comme les rebelles radicaux Shebabs, ont respectivement affirmé avoir infligé de lourdes pertes au camp adverse, lors de raids des rebelles, lundi, sur des bases militaires du sud du pays.

Les raids matinaux ont eu lieu près des villages de Buulo Xaaji et Harboole, à environ 90 km de la ville portuaire de Kismayo, et ont visé trois bases militaires où des membres de l’armée nationale somalienne et des paramilitaires de l’État du Jubaland étaient stationnés.

Le président de l'État du Jubaland, Ahmed Mohamed Islam, a assuré que les attaques avaient été repoussées par les forces gouvernementales et que "135 assaillants" avaient été tués, "comme l'ont confirmé", selon lui, "les commandants des forces de sécurité".

Plus de 80 éléments des Shebab, dont certains blessés, "ont été faits prisonniers", et des armes abandonnées par les Shebab saisies, a-t-il ajouté.

De leur côté, les Shebab ont revendiqué les attaques selon l'organisation américaine SITE, qui surveille les activités en ligne de groupes terroristes.

Ils font état d'un "bilan initial de 71 morts" dans les rangs des militaires et paramilitaires. "Et le nombre de blessés est plus important", selon un communiqué des rebelles radicaux partagé par SITE.

Les Shebab, affiliés à Al-Qaïda, combattent depuis 2007 le gouvernement fédéral soutenu par la communauté internationale. Chassés des principales villes en 2011-2012, les Shebab restent solidement implantés dans de vastes zones rurales du centre et du sud du pays, d'où ils mènent des attentats contre des cibles sécuritaires, politiques et civiles.


TRT Français et agences