Les représentants des deux parties ont signé l'accord à Pretoria, en Afrique du Sud, une semaine seulement après l'ouverture des négociations.
"Les parties prenantes au conflit éthiopien sont officiellement convenues de mettre fin aux hostilités et de procéder à un désarmement systématique, ordonné, sans heurts et coordonné", a annoncé l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, chef de l'équipe de médiation de l'Union africaine (UA).
L'accord prévoit également "le rétablissement de l'ordre, des services, d'un accès libre à l'aide humanitaire et la protection des populations civiles, notamment des femmes, des enfants et des autres personnes vulnérables", a indiqué Olusegun Obasanjo.
Il a ajouté que la mise en oeuvre de l'accord serait supervisée et contrôlée par un groupe dépêché par l'UA et a salué ce processus comme une solution africaine à un problème africain.
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a salué la trêve comme un "premier pas bienvenu" qui, espère-t-il, apportera du réconfort aux civils après deux ans de guerre, selon un porte-parole des Nations unies.
Le représentant du gouvernement éthiopien et le délégué des forces tigréennes sont convenus que les deux parties devaient respecter leur engagement et l'esprit de l'accord.
Ni l'Érythrée ni les forces régionales alliées à l'armée éthiopienne n'ont toutefois pris part aux pourparlers en Afrique du Sud et il n'est pas certain qu'elles respectent l'accord qui y a été conclu.
Le conflit a fait des milliers de morts, déplacé des millions de personnes et laissé des centaines de milliers de personnes face à la famine.