Cette décision signifie que le premier vol de déportation vers le Rwanda pourra être effectué mardi.
Le Royaume-Uni avait annoncé, en avril, qu'il prévoyait de transférer certaines des personnes qui demandent l'asile au Royaume-Uni vers le Rwanda.
Ce projet a suscité de vives critiques de la part des membres du Parlement, tant au sein du parti conservateur au pouvoir que dans les rangs de l'opposition, ainsi que de la part d'organisations caritatives et même de l'Église d'Angleterre.
Les critiques affirment que le plan en question est immoral, mais le ministère de l'Intérieur soutient qu'il est nécessaire de démanteler les gangs internationaux de passeurs et de mettre un terme à la migration illégale à travers la Manche.
La Cour d'appel a déclaré qu'elle ne pouvait "interférer" avec la décision initiale de la Haute Cour et a également refusé d'autoriser un appel devant la Cour suprême.
Elle a déclaré que le juge de la Haute Cour "a rendu un jugement détaillé et approfondi" dans cette "affaire aussi urgente qu'importante".
L'affaire a été portée devant la Cour par le Syndicat des services publics et commerciaux, qui représente environ 80 % du personnel des services frontaliers du Royaume-Uni, ainsi que par les organisations caritatives Care4Calais et Detention Action.
"Nous comptons effectivement assurer un vol demain. Le plan reste le même", a déclaré un porte-parole du Premier ministre Boris Johnson.
Selon les médias locaux, 11 demandeurs d'asile seront embarqués dans l'avion demain peu avant midi.
Au total, environ 130 personnes ont jusqu'à présent été informées de la possibilité d'être déportées vers ce pays d'Afrique de l'Est.